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L'assiette anglaise à la sauce dunkerquoise

7 juillet 2014

Blog et Brevet : un savant mélange

Très chers blogueurs et blogueuses,

Toutes mes FELICITATIONS pour votre brevet et vos mentions !

Vous avez su tout assumer cette année, dans une ambiance toujours détendue. Bravo à vous, vous êtes les meilleurs !

Bon vent au lycée...

CARO

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16 mai 2014

Etre pour les autres n'est pas une fin en soi

Changer de personnalité, voilà ce qu'a voulu nous faire comprendre Alan Payon. Un vrai challenge car la performance est un acte immédiat et court. Comment, en quelques instants, devenir une jeune fille superficielle, un peu vulgaire, et qui se veut sexy...

Tout d'abord, la tenue. Voyante bien évidemment, le but est de se faire remarquer. Collants noirs, mini-short, tee-shirt montrant le ventre. Le maquillage ensuite. Rouge à lèvre pétant, se faire remarquer dans n'importe quelle circonstance. Et viennent les cheveux, tout simplement détachés.

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La chorégraphie vient ensuite, très simple : on connait tous le geste de tête que Justin Bieber faisait pour remettre ses cheveux en place. Et c'est ce que nous avons fait. Au départ, nous étions debout, immobiles, les bras le long du corps, parallèles à nos jambes. Et nous bougions juste de la tête : des mouvements séparés par quelques secondes, de quoi remettre les cheveux en place, puis ils se sont faits de plus en plus rapides et de plus en plus forts. Jusqu'à arriver à des spasmes envahissant tout le corps, qui nous donnaient le tournis, voire des sensations plus désagréables. Le plus difficile était de ne pas s'arrêter de bouger la tête malgré ce que nous ressentions.

Tout ce changement, changer pour plaire, n'est pas une réussite. Au final, personne ne nous remarque, nous ne sommes qu'un décor sans intérêt réel.

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16 mai 2014

Des sirènes au sol

Avec Alan Payon, le conte de fée se transforme en performance artistique et les belles sirènes posées habituellement sur leur rocher commencent à même le sol. Oui, des sirènes hors de l'eau mais pourtant encerclées par l'océan de la consommation. C'est une vraie métamorphose qui s'opère en 1 minute 32.

Trois jeunes filles, d'allure banale, vont, sous l'ignorance des princes, se transformer en princesses aquatiques. La première chose pour réussir ce changement était "simplement"  de ressentir son corps, de le laisser nous guider : c'est par le mouvement naturel de notre bras (mais finalement inhabituel) que la métamorphose se met en place. Nos jambes disparaissent peu à peu pour laisser place à notre queue de sirène, et dans un mouvement gracieux nous nous retrouvons allongées près des princes toujours de marbre.

Moralité : dans notre société, peu importe l'effort fourni et les transformations physiques effectuées, le résultat attendu n'est pas toujours au bout du co[mp/n]te.

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15 mai 2014

Loulou version "fée consommation"

La petite sirène revisitée par Alan Payon ne vit plus en eaux troubles mais dans une société de consommation. Suite à cette idée étonnante, c'est pourtant moi jeune garçon (certes blond) qui a été choisi pour devenir le personnage central de ce conte : à savoir la fée... consommation !

Me voici donc tel un cobaye transformé des pieds à la tête : le haut du corps cellophané (le corset nouvelle génération), le bas du corps enveloppé dans une jupe faite de pages de Closer, de paquets de chips...

En tant que "fée", je me retrouve au coeur du choeur des princes : quelle chance ! Au final, tout le monde s'écroule, seule "la consommation" surgit triomphante. Est-ce à dire que désormais il en est de même dans la société ?

Bref, elle est belle cette fée nouvelle génération !  

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15 mai 2014

La petite sirène n'est plus ce qu'elle était...

p43Une bien étrange performance est née à Gaspard Malo, en compagnie d'Alan Payon. L'idée était de transposer à notre époque le conte de la petite sirène puis de le simplifier et enfin de le transformer en mouvement.

Les filles sont-elles obligées de se transformer pour plaire aux garçons ?

Les garçons sont-ils tous plus attirés par la beauté physique que par la personnalité de la fille ?

Qu'est-ce qui permet aux filles de se métamorphoser ?

Autant de questions qu'il faut transformer en visuel durant la performance.

Le travail d'Alan Payon nous a destabilisés, il faut dire que la personne en elle-même est étrange. Il est survolté, complètement dans son trip. Avec son physique de grand enfant et sa bonne humeur, on dirait qu'il s'amuse et il nous emmène dans son délire.

Pour les sirènes, on est passé de mortes vivantes sortant de l'eau à des filles muettes effectuant un long mouvement de rotation totalement ignoré des princes, perdant de l'importance dans l'histoire. Les princes, eux au centre, toujours inintérressés par les sirènes, de beaux et aveuglés, ils deviennent des robots montrant leurs forces. Ils s'effacent pour laisser place à la fée consommation, ex-sorcière. La fée consommation est vêtue d'une robe faite de nos mains avec de la récupération de paquets de chips (on s'est baffré) et de magazines féminins, la tête enveloppée de papier cellophane, faisant tournoyer son collier-baguette tel Dumbledore envoyant du feu à ses adversaires ! Une bulle de folie avant le brevet !

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13 mars 2014

Facile à Regarder et à Admirer C'est sûr

Sortie au FRAC de Dunkerque, (re)planté dans une ancienne friche industrielle, et qui possède dans ses cales une belle collection d'art contemporain. Le FRAC a ouvert ses portes (monumentales) le 24 novembre. Désormais l'art contemporain a un nouvel espace pour présenter des oeuvres étonnantes, insolites, surprenantes, drôles, colorées, spectaculaires... Les membres motivés du Blog culturel sont allés jeter un coup d'oeil.

 

 

27 janvier 2014

Savoir dire non pour garder son ouïe...

Dans le cadre de la semaine nationale du son, les 4 Ecluses et la maison de l'environnement mettent sur pied l'opération "Savoir dire non pour garder son ouïe". Il s'agit de sensibiliser les jeunes aux risques auditifs et de leur donner quelques conseils pour préserver leur ouïe. Au programme :

une exposition composée de 7 panneaux informatifs sur le son, l'oreille, les risques... 

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+ une intervention sur le terrain (en classe !) reprenant tous les points déjà traités avec des supports vidéos et des commentaires avisés

 Nous étions tout ouïe lors de l'intervention de Fréderic, membre de la Maison de l'Environnement. Nos oreilles grandes ouvertes, la conférence a démarré sur ce que sont : les bruits et les sons... en effet ce n'est pas la même chose !

Puisque "l'oreille est le chemin du coeur" (d'après Voltaire) préservons-les.

En effet, trois parties, séparées aux noms bizzaroïdes composent notre oreille :  "pavillon" et "tympan" dans la 1ère partie ; "marteau", "enclume" et "étrier" dans la 2nde ; "coquelet" tout au fond.

Cependant, avec 340 mètres parcourus par seconde, si vous n'entendez pas, vous aurez beau prêter l'oreille à un sourd, il n'entendra pas mieux. Effectivement, l'accent ne se situe pas dans la gorge des uns, c'est dans l'oreille des autres et, savez vous pourquoi ? car chacun à son propre timbre (entre 20 et 20 000 hertz (mesure de l'audibilté au nom très barbare) ). Mais, y-a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ? Eh bien non car l'Homme n'entend, ni les infrasons, ni les ultrasons ; Il n'entend uniquement que les tonalité graves, médiums et aigües.

Pour conclure, voici une citation de Bill Bembach, « Le bouche à oreille est le meilleur des médias ».

Rédigé par Optimist

                                                             

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+ un concert "Peace and Lobe" à l'auditorium Bizet

 Vu au JT de 13 heures de TF1 : http://videos.tf1.fr/jt-13h/2014/les-risques-du-son-8355913.html

 

Au final, on retiendra quelques brèves sélectionnées par nos élèves :

Saviez-vous qu'une automobile produit le même nombre de décibels qu'un aspirateur ?

Eh oui, 75 dB au compteur pour les 2 !

 Amina_Bhs ▬ Sergent Chef

9 janvier 2014

No words Having nothing Just being

  Une video, grand format, est projetée. Arrêt sur image : noir, blanc, des visages...

     Plusieurs images se suivent, apparemment sans lien : un feu en face duquel des personnes se tiennent pour se réchauffer ; la plage, où des blocs de glace sont léchés par les vagues, fondent progressivement ; des rondins de bois sur un train ; l'intérieur de cabanes misérables... L'artiste a choisi d'agrémenter son image d'une bande-son faite de bruit réels, du quotidien : des paroles, le roulis des vagues, le craquement du feu, pas de musique. Le tout était atténué, très doux, sans excitation. Oeuvre d'art ou documentaire ?

Pas de mots3

Cette oeuvre, pourtant, nous touche, elle dénonce les conditions de vie misérables des sans-papiers en attendant de trouver un moyen, quel qu'il soit, pour passer en Angleterre. Dans le camp de réfugiés, ils peuvent s'entasser jusque 15 dans des cabanes d'environ 2,5m sur 3,5m. Ils restent sur le qui-vive car la police passe régulièrement. Ils sont en transit, à l'arrêt, mais prêt à partir, à prendre un train, un camion, pour rejoindre leur but ultime. Les cabanes, en contreplaqué ou en glace, ne sont pas faites pour durer. Les migrants doivent migrer...

Pas de mots4

Pas de visage en gros plan, mais des dos, des mains, comme pour montrer que cette détresse est universelle. Calaisiens, dunkerquois, on vit à côté des sans-papiers mais on ne les voit pas. Qui d'ailleurs voudrait les voir ? Ce témoignage doit nous obliger à nous regarder les uns les autres.

Loulouludwig et Sergent Chef

9 janvier 2014

Il était une fois... la forêt des cupcakes...

Il était une fois une foule de mignons petits grands bonhommes qui gambadaient dans une forêt de tirelires cupcakes. Quelques-uns d'entre eux, des plus petits cette fois, sont accrochés au mur pour observer le magnifique paysage de bonbons et perles.  *j'ai faiiiiim !*  Eisen, calme-toi ! Moi aussi j'ai faim !  Ces petites choses mignonnes sans défense sont protégés par des barrières magiques en scotch... Dommage *j'ai faiiiiiim !*  Ce petit monde merveilleux (pour nous, fans de sucré !) a été créé par Christine Gist et a été nommé Show-me - Montrez-moi. Ces petites créatures sont gardées par un prince (pas trop charmant mais il fait l'affaire) et par une femme dans un arbre - le stéréotype de la fée par excellence (magnifique phrase trouvée par Eisen, bravo !).

Connaissez-vous "La tête à l'envers" ? Moi (LuneMoonstone), j'y suis allée une fois. C'était plutôt cool. Et la salle d'anniversaire, hey bien, devinez où c'est ? Bah c'est là ! La forêt des cupcakes et la salle d'anniversaire ne font qu'un ! (Comme dans Harry Potter : Tom Jedusor et Voldemort, ce sont les mêmes ! Mais tu t'égares, ma foi...) De ce fait, nous avons la preuve (comme dans NCIS) que les artistes s'adaptent (ça c'est pas dans NCIS !) à l'environnement dans lequel ils évoluent (comme les poissons !)

Bien, je ne vois pas ce que nous pouvons ajouter, nous sommes ravies de vous avoir écrit cet article qui vous a plu ? Et qui vous a inspiré ? Et qui vous a cultivé ? Peut-être ou pas peut-être, telle (n')est (pas) la question ! (remix de Hamlet de Shakespeare, wesh wesh ! On l'a perdue là...)

C'était (l'elfe) LuneMoonstone et (la fée) Eisen (qui va faire apparaître des photos sur l'écran (et ouais.)) sur votre blog préféré ! A toute !

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9 janvier 2014

Des souvenirs terrorisants...

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Plongé dans le noir obscur, au coin des pièces, éloignées de notre très cher groupe, la ptite Lutaine et Jade_Miss sanglotent devant les écrans à l'allure paranormale et spectrale des souvenirs d'Izabela Brudkiewicz. Les six petites vidéos, horrifiantes, sont dignes d'un film d'horreur ! Les souvenirs à l'apparence fantomatique reflètent les mémoires de l'artiste. Dans cette oeuvre, aux yeux de l'artiste, la mer est la frontière entre son enfance polonaise et sa vie d'adulte anglaise. Entre ces deux mondes, toute une vie s'est écoulée mais dans la boite opaque de ses souvenirs, l'artiste se cogne à la complexité de retrouver ses moments d'enfance.

Voici une oeuvre obscure et intrigante au sens propre comme au sens figuré, d'un point de vue externe ou interne. Malgré la peur qui nous hérisse les poils, l'incompréhension marque notre visage. Tous ces flashs d'un passé inconnu nous interrogent sur le fonctionnement de notre précieuse mémoire. Les questions s'accumulent et nous font réfléchir sur les souvenirs et les mémoires de notre passé. Pourquoi n'arrivons-nous pas à nous souvenir de ces moments tristes et joyeux de notre passé ? Est-ce normal de nous laisser ainsi dépourvues ?

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